Ankirijy, construction de puits

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Ankirijy, construction de 5 puits

La grande Ile » de l’Océan Indien aux multiples ressources naturelles, pays des lémuriens, des baobabs, des litchis, est plus tristement connue pour être parmi les pays les plus pauvres du monde.

Cependant, MADAGASCAR c’est avant tout des hommes et des femmes très attachants qui se battent pour assurer un avenir meilleur à leurs enfants.

Mais comment subvenir aux besoins les plus élémentaires quand l’EAU devient une denrée rare et ce, depuis des années ?

 

Les habitants du Sud de l’Ile, province de TULEAR en particulier, font les frais d’une double réalité : une sécheresse récurrente qui porte atteinte à leur survie et un manque d’infrastructures notoires.

L’ACCES à L’EAU n’est pas un sujet nouveau pour MADAGASCAR.

Les divers plans du gouvernement malgache et les engagements internationaux mis en place n’ont pas, à ce jour, réussi à relever le défi. Voir notamment le programme des Nations Unies pour le Développement de 2018, l’investissement de la Banque Mondiale, de l’UNICEF et bien d’autres ONG.

C’est dans ce contexte que l’Association AMITIE FRANCO MALGACHE « FIHAVANANA » de Montpellier est sollicitée pour l’implantation de 5 puits dans la Province de TULEAR.

  • Lieu : Province de TULEAR, dans les 5 villages proches de FOTADREVO.
  • Bénéficiaires : environ 7 500 bénéficiaires directs, 35 000 bénéficiaires indirects.
  • Résultats attendus : impact sur la santé, l’économie et l’environnement.
  • Coût : 78 890 €
  • Durée du projet : 8 mois à 1 an.

Ces villages sont constitués d’ilots distancés de la route principale de 1,5km à 20km :

BETARATRA 700 habitants,

AMBONDROMENA 1 867 habitants,

BETEZA BAS : 642 habitants,

ANSRANOMIMITSE HAUT : 650 habitants,

TSIKOAKAHITSE FOTADREVO : 3580 habitants.

Sur place, nous collaborons depuis 2015 avec une équipe réunie autour de notre Représentant : le Père Daniel CARTON. Sa longue expérience du terrain, ses nombreux contacts forment un socle solide sur lequel nous nous appuyons.

Ce projet est le volet complémentaire à plusieurs actions réalisées dans le Sud suite à l’état de malnutrition de la majeure partie de la population.

Récemment nous avons pris conscience du problème majeur : « l’accès à l’eau » suite aux témoignages reçus tel que :

« Les femmes creusent pendant des heures pour trouver de l’eau, parfois pour rien, alors elles recommencent à côté ».

DIAGNOSTIC DE LA SITUATION EXISTANTE :

L’état des lieux établi en juillet 2022 démontre l’état insuffisant des installations, et la mauvaise qualité de l’eau.

  • A BETARATRA : 3 puits dont 2 à sec fin août, débit du 3ème : 120 l/jour – Profondeur 8 m
  • AMBONDROMENA : Une pompe manuelle en bon état, une pompe « SOARANO » au débit médiocre.
  • BETAZA BAS : 2 puits construits par « TARATRA » à sec la plupart du temps
  • ANSRANOMILITSE HAUT : 1 puits à sec dès le mois de juin
  • SIKOAKAHITSE FOTADREVA : 4 puits de 8m de profondeur, creusés par les habitants eux-mêmes, 2 seulement ont encore un peu d’eau.

Pour ce nouveau projet « ACCES à L’EAU ANKIRIJY », nous avons à notre disposition une première étude de terrain réalisée sur place en Juillet et Août 2022 dans cinq localités isolées dans un rayon entre 8 et 25 Km de FOTADREVO (résumé et photos en annexe). Toutes présentent des difficultés d’approvisionnement en eau. « …L’arrivée des pluies est en recul d’année en année, en ce moment beaucoup de puits sont à sec… » écrivait notre Représentant fin Août, et de poursuivre :

«… dans le Sud, les gens savent la valeur de l’eau et ils l’utilisent avec attention !... J’ai toujours admiré les mamans donnant une petite douche à leur enfant, ne laissant que peu d’eau tomber sur la terre ! rien de perdu !... Lors de ma dernière visite, plusieurs femmes m’ont dit qu’elles partaient le matin de bonne heure pour aller à près de 2 km puiser l’eau pour la journée… »

En nous rapprochant au plus près des besoins exprimés par la population locale et en nous appuyant sur l’équipe solide pilotée par le Père Daniel Carton, l’installation de nouveaux équipements permettrait de redonner un élan de vie aux habitants en valorisant leur potentiel de créativité par l’amélioration de leur quotidien et surtout en apportant à chacun l’indispensable : l’EAU… source de VIE !

En complément de ces installations, il est prévu de constituer des équipes formées pour la gestion de l’eau et la maintenance des installations, en étroite collaboration avec un Comité de Gestion chargé de la sensibilisation et de l’éducation de la population aux sujets liés à l’eau et à l’hygiène.

1. Etude de faisabilité

C’est une phase déterminante dans la vie du projet.

Il convient de :

  • Comprendre les besoins réels des villageois,
  • Réaliser une étude de terrain, afin de gérer équitablement les priorités entre les différents villages demandeurs.
  • Vérifier l'état de la nappe phréatique
  • S’assurer également de la motivation de la population à participer à la mise en place du puits d'eau et son entretien à posteriori.

C’est ce dont notre contact local s’est assuré en faisant appel à des entreprises spécialisées dans ce domaine pour des études techniques.

Nous sommes en attente des résultats.

2. Le chantier

Notre coordinateur et son équipe terrain s’occupent du suivi de la construction du puits et communiquent régulièrement sur l'avancement du projet aux membres de l’Association. Les villageois sont impliqués dans les travaux, ce qui augmente considérablement leur engagement vis-à-vis du projet. Le chantier est considéré achevé quand les tests de potabilité de l’eau et d’hygiène sont validés, que l’ensemble de l’ouvrage est terminé, et que la pompe est en état de fonctionnement.

En fin de projet, nous réaliserons un livret récapitulatif du projet eau contenant : les coordonnées GPS de l'ouvrage, un récapitulatif technique et des photos du puits financé.

3. L’autonomisation

Cette étape est très importante car elle va permettre de garantir que le point d’eau dure dans le temps. Les bénéficiaires s’approprient le projet et comprennent qu’il est de leur responsabilité de l’entretenir. L’AFM met d’ailleurs l’accent sur une gestion sociale et communautaire du point d’eau potable.

Toutes les actions de forage s’accompagnent de la mise en place d’un comité de gestion, composé de quatre à cinq personnes. Elu par les villageois, il est chargé de veiller au fonctionnement du puits, d’en assurer la maintenance et d’en garantir une utilisation optimale.

Pour assurer la pérennité du puits, le bon usage et l’équité dans la distribution de l’eau, le Comité met en place un système de participation adaptée pour les usagers (collectes, mensualités, paiement au bidon…). Cela couvre ainsi les frais d’entretien de la pompe et permet ainsi une gestion du puits en toute autonomie.

La communauté a donc également besoin de savoir-faire. Notre Association accorde une place importante à la formation. Formation de « techniciens », qui seront capables d’entretenir les infrastructures en procédant aux réparations courantes. Mais aussi pédagogie auprès des villageois en termes d’hygiène et de prévention pour les sensibiliser aux bienfaits apportés par le puits, ainsi qu’aux moyens d’éviter le gaspillage au bénéfice de tous.

En amont, l’équipe terrain de l’AFM mène donc des recherches pour s’assurer que le matériel utilisé est facilement trouvable dans le pays. La logique est simple : à un moment ou à un autre, les villageois auront forcément besoin de trouver des pièces de rechange pour pérenniser l’infrastructure.

4. Les évaluations

L'objectif de notre Association est que les ouvrages d'accès à l’eau potable auquel vous participez, s’intègrent dans une démarche de développement durable. Des évaluations réalisées par les coordinateurs terrain visent à faire le bilan de la prise en main du projet par les populations locales. Quelques mois plus tard, des évaluations complémentaires sont ensuite réalisées par notre représentant, afin de mesurer la qualité des équipements, le bon fonctionnement du puits et l’efficacité du Comité de Gestion de l’Eau.

OBJECTIFS DU PROJET :

Selon les derniers rapports du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), les épisodes de sécheresse en Afrique australe sont amenés à se multiplier d’ici la fin du siècle, exacerbant les crises nutritionnelles dans la région si l’accès à l’eau pour les populations locales n’est pas facilité. L’OMS estime que d’ici 2025, la moitié de la population mondiale vivra dans des zones de tensions hydriques, un élément catalyseur de tensions et de conflits. Face à un avenir aussi incertain, développer durablement les infrastructures d'approvisionnement en eau et d'assainissement est un moyen essentiel et efficace d’améliorer les conditions de vie et la santé des habitants du Grand Sud de Madagascar.

Face à un avenir aussi incertain, développer durablement les infrastructures d'approvisionnement en eau et d'assainissement est un moyen essentiel et efficace d’améliorer les conditions de vie et la santé des habitants du Grand Sud de Madagascar.

L’objectif principal est donc de permettre aux habitants des villages définis, d’accéder à une ressource vitale : l’EAU. L’EAU indispensable pour créer des conditions de vie dignes, développer les cultures vivrières, améliorer les conditions sanitaires…

Dans le futur, il conviendra de créer des nouvelles structures et de renforcer les structures existantes.

LES RESULTATS ATTENDUS : 

Les femmes n’auront plus à se déplacer pour chercher de l’eau, l’hygiène de vie sera améliorée, les cultures irriguées, les troupeaux abreuvés. A moyen terme, l’accès à l’eau permettra la mise en place de nouvelles cultures.

Impact sur la Santé :

Le manque d’accès à l’eau potable est une des causes principales de la mortalité infantile. En raison du manque d’installations, les populations sont contraintes de boire une eau insalubre, source de maladies.

Impact sur l’économie :

Les problèmes liés à l’eau sont à l’origine de la précarité économique et l’entretiennent. Ces fléaux empêchent les populations de se focaliser sur d’autres activités de développement. Les enfants sont contraints de marcher parfois pendant des heures pour chercher de l’eau, temps pour lequel ils ne sont pas assis sur les bancs de l’école. De plus, la culture du bétail et l’agriculture sont impossibles sans accès à l’eau, de ce fait, l’économie est gravement atteinte.

"Un gain de temps, puisque les familles iront moins loin pour puiser l’eau. C’est du temps gagné pour le travail…

Une possibilité de faire un peu de jardinage proche du puits… si la quantité d’eau le permet… ou en utilisant l’eau après un premier usage… Ce jardinage amène à son tour une meilleure alimentation…"

Impact sur l’Environnement :

"On ne peut pas rêver dans ce domaine et croire qu’il sera possible de faire de grandes plantations d’arbres !!! Mais il est souhaitable, là où cela sera possible, de replanter des arbres, ne serait-ce qu’autour du village pour retrouver de l’ombre…"

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